Le réchauffement climatique n’est pas la seule cause : les exploitations agricoles, le développement industriel, et la prolifération des acanthasters, ces étoiles de mer dévoreuses de corail, affectent les récifs. Ils ont également souffert du passage fin mars du cyclone Debbie, le plus violent depuis plusieurs années dans la région. En trente ans, la Grande Barrière a déjà perdu la moitié de ses coraux.

«Quand la température moyenne de l’eau dépasse 31°C, on a un stress sur le corail qui provoque un blanchissement. Il expulse l’algue qui vit en symbiose avec lui, agonise et finit par mourir», explique Serge Planes, directeur de recherche au CNRS et directeur scientifique de l’expédition Tara Pacific.